Une meilleure prise en charge pour les requérants d’asile mineurs

Une prise en charge à la hauteur des besoins des mineurs requérants l’asile, c’est la promesse du secrétariat d’Etat aux migrations. Une décision qui devrait prendre effet dès le début de l’année prochaine et qui consistera essentiellement à une augmentation des éducateurs spécialisés ainsi que d’autres mesures visant à un meilleur accompagnement des mineurs. Ces décisions qui sont les fruits d’un projet pilote vont renforcer tous les centres fédéraux.

L’aboutissement d’un projet pilote

Le projet d’amélioration de l’accompagnement des requérants est le résultat d’un projet pilote réalisé dans les centres bâlois et zurichois. Celui-ci consistait à séparer les mineurs des adultes et à les faire prendre en charge par des éducateurs spécialisés. Évalué et estimé, le projet pilote a séduit La Haute École spécialisée de Zurich, ce qui a débouché par sa prochaine mise en place de manière effective dès le début de l’année prochaine.

Une mise en place dès le début de l’année 2020

La mise en place de cette décision devrait être effective dès le début de l’année 2020. Selon le communiqué du secrétariat d’Etat aux migrations, la décision est basée sur la prise en compte des situations de ces migrants qui sont mineurs et en minorité. D’où l’intérêt de cette décision qui devrait être rapidement mise en place. Notons qu’il existe six régions qui proposent de mener des procédures d’asiles et que ce sont ces dernières qui vont bénéficier de ce nouveau plan.

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Plusieurs mesures pour un accompagnement approprié

Il en a résulté de cette décision de la SEM que les centres fédéraux vont ainsi augmenter le nombre de leurs éducateurs spécialisés. Une augmentation qui est essentielle pour faire face aux besoins des mineurs. La différence de la langue s’avère également être une barrière pour ces mineurs, c’est pourquoi l’état prévoit également par le biais de la SEM de faire appel à des interprètes indépendants. Ceux-ci vont assister les mineurs lors de leur entretien d’encadrement.

Pour une meilleure collaboration des autorités

La décision du secrétariat d’État aux migrations vise également à améliorer les relations entre les différentes autorités chargées des dossiers. Il faut dire que la prise en charge d’un dossier d’immigration d’un requérant mineur nécessite la collaboration de plusieurs autorités. D’une part, il y a le secrétariat d’Etat aux migrations et de l’autre, les différentes entités juridiques dont les représentants de ces migrants, les autorités de protection de l’enfant ainsi que les entités chargés de l’encadrement. Autant d’acteurs qui doivent travailler ensemble et qui ont besoin de mesures qui faciliteraient leur collaboration. Un nouveau processus verra également le jour pour le transfert d’un mineur non accompagné de la Confédération aux cantons. Le dossier de celui-ci renfermera des recommandations rédigées par l’éducateur spécialisé.