Le sujet sur l’interruption volontaire de grossesse fait l’objet de nombreuses polémiques dans le monde entier. Si certains pays légalisent cette pratique, d’autres le condamnent fermement. Bien que l’avortement soit autorisé dans nombreux pays, essentiellement en Europe, il est toujours soumis à certaines conditions.
Des délais pour recourir à l’IVG
La France figure parmi les premiers pays ayant légalisé l’avortement. La loi qui légalise cette pratique a été adoptée en France depuis 1975. C’est la loi Veil. En effet, cette loi tient son nom du ministre de la Santé à l’époque qui n’est autre que Simone Veil.
Actuellement, la plupart des pays de l’Europe autorisent l’IVG. Si en 2000, l’Irlande était encore réticente face à cette pratique, le droit à l’avortement a été voté en mai 2018, à l’issue d’un referendum. Notons qu’auparavant, l’IVG est passible d’une peine de quatorze ans de prison en Irlande.
Même si l’IVG est actuellement permise, la loi prévoit un délai pour recourir à l’avortement. Ainsi, dans dix-huit pays européens, la durée légale pour effectuer un avortement est de 12 semaines. Pour le cas particulier de la France, ce délai était de dix semaines avant 2001. Au mois de juin dernier, le sénat a failli voter le rallongement du délai à 14 semaines. Dans d’autres pays comme l’Autriche et l’Espagne, le délai est de 14 semaines tandis qu’il varie de 22 à 24 semaines en Suède, Pays-Bas et le Royaume uni.
Certains pays sont plus restrictifs
Dans d’autres pays, le droit d’avortement est permis sous certaines conditions. Par exemple, les risques de complication à la naissance qui menacent la santé de la mère, malformation du fœtus ou encore en cas de viol.
Les principaux pays africains qui acceptent l’avortement en cas de danger de la vie de la mère sont par exemple la Côte d’Ivoire, la Somalie ou l’Ouganda. Pour l’Asie, on a l’Afghanistan, la Libye, le Sri Lanka, la Birmanie. Et pour l’Amérique latine, on a le Guatemala, le Venezuela et le Paraguay. Pour les pays comme la Pologne et le Chypre, l’avortement n’est autorisé que s’il y a eu viol, inceste ou en cas de malformation fœtale.
L’IVG est encore interdite dans d’autres pays
L’avortement est strictement interdit dans certains pays comme le Nicaragua, le Salvador, l’Haïti, République dominicaine. Pour le continent africain, si certains acceptent l’avortement sous réserve de conditions, d’autres pays africains refusent catégoriquement toutes idées d’IVG. On peut citer entre autres Madagascar, Sénégal, le Gabon, le Congo, la Mauritanie et d’autres encore.
En Europe, malgré le fait que la majorité des pays européens consentent l’avortement, quelques-uns n’admettent pas cette pratique. C’est le cas par exemple du Vatican, Saint-Marin, Malte et Andorre.